Ciboire réalisé à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, par l'orfèvre lyonnais Favier Frères dont le poinçon fut insculpé entre 1824 et 1827 et biffé en 1976.
Fiche
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Ciboire - vue générale
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Sommaire
Dénominations | ciboire |
Aire d'étude et canton | Meurthe-et-Moselle - Blâmont |
Adresse |
Commune : Emberménil Adresse : Grande Rue |
Emplacement dans l'édifice |
choeur |
Période(s) |
Principale :
limite 19e siècle 20e siècle
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Lieu d'exécution |
Commune : Lyon
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Auteur(s) |
Auteur :
Favier Frères,
Favier Frères
orfèvre
Maison d'orfèvrerie Favier Frères. Les Favier constituent une famille d'orfèvres lyonnais qui exercèrent leur activité à partir de 1824/1827, date d'insculpation du poinçon de maître, jusqu'en 1976, date de biffage. La société fut fondée par les frères Jean-Marie-François-Henri (1809 -1827) et André-Michel (1805 - ?). À la mort de Jean-Marie-François-Henri, André-Michel continue seul l'activité, il insculpe un poinçon aux initiales A.F. séparées par un soleil, bien que l'activité se poursuive avec le poinçon F.F. A partir de la 2e moitié du 19e siècle, plusieurs orfèvres se succèdent jusqu'en 1976. Vers 1850, André-Michel passe la main à ses neveux Jean-Baptiste (? - 1899) et Claude Favier (1824 - 1861/1872). En 1861/1876 pour l'une et 1899 pour l'autre, les veuves des orfèvres reprennent l'atelier d'orfèvrerie jusqu'en 1903. La société est ensuite dirigée entre 1903 et 1927 par les fils de Jean-Baptiste : Marie-Michel (1854 - ?) et Charles-Marie Favier (1864 - 1941) et le fils de Claude-Auguste (1857 - av 1924). Le dernier orfèvre de la famille, Georges-Jean-Baptiste Favier (? - ?), reprendra l'activité à la suite de son père Charles-Marie de 1941 à 1976, jusqu'à la fermeture définitivement en 1976. poinçon de maître : les initiales F.F. séparées par un soleil dans un losange horizontal Cliquer pour effectuer une recherche sur cette personne. |
Ciboire en laiton doré (pied, tige et couvercle) et argent doré (coupe). Le pied circulaire à ressauts s'élève jusqu'à la bague marquant le départ de la tige. Une ligne de fausses perles souligne le bord de la coupe et celui du couvercle, sommé d'une croix latine soudée.
Catégories | orfèvrerie |
Matériaux |
laiton,
fondu,
moulé,
estampage,
doré
argent, fondu, moulé, estampage, doré |
Mesures |
h
: 22.0 cm
d : 10.2 cm d : 9.0 cm |
Inscriptions & marques |
poinçon de maître
garantie gros ouvrages 1er titre départements 1838-1973 |
Précision inscriptions |
poinçon de maître : les initiales F.F. séparées par un soleil dans un losange horizontal ; poinçons insculpés sur la coupe |
Statut de la propriété |
propriété de la commune
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Références documentaires
Bibliographie-
p. 102 ; p. 125 Région Grand Est, Service Régional de l'Inventaire général du Patrimoine Culturel, Nancy : G ORFE
Markezana, Yves. "Poinçons d'or, d'argent et de platine de 1275 à nos jours." [Dourdan] : H. Vial, 2005. 239 p., ill.
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p. 146 ; réf. 515 Région Grand Est, Service Régional de l'Inventaire général du Patrimoine Culturel, Nancy : G ORFE
Inventaire général des monuments et des richesse artistiques de la France. Région Rhône-Alpes. ''Poinçons de fabricants d'ouvrages d'or et d'argent. Lyon 1798-1940''. Paris : Imprimerie nationale, 1993. 325 p., ill. (Cahiers du patrimoine ; 31 / Dictionnaire des poinçons de l'orfèvrerie française).