Église paroissiale Saint-Luc

Le village et l'église ayant été détruits en 1630, l'édifice actuel fut construit en 1736, date portée sur le portail de l'église. Des réparations ont été effectuées en 1867 et en 1931. Suite aux dommages subis lors des deux Guerres mondiales, l'église fut en partie reconstruite entre 1920 et 1921 puis en 1946.

Après la Première Guerre mondiale, les travaux furent confiés aux architectes P.Moitrier, H.Michel et G.Grémont.

Situé sur une hauteur, l'édifice est précédée d'une terrasse, confortée par un mur de soutènement et bordée d'une grille agrémentée de quatre sculptures monumentales (saint Pierre, la Vierge, saint Joseph et saint Augustin). L'église-grange possède une tour-clocher élevée au-dessus de la première des quatre travées de la nef, poursuivie par un chœur polygonal, éclairé de quatre baies. Deux pilastres engagés flanquent l'entrée du chœur, marquée dans la partie supérieure par la représentation en relief du triangle de la Trinité, sur nuées rayonnantes avec deux angelots. Le portail d'entrée est surmonté d'un fronton triangulaire. Le rez-de-chaussée de la tour empiète sur la nef et délimite deux chapelles votives surmontées d'une tribune. La chapelle au nord accueille le confessionnal en bois sculpté du 18e siècle.

Au sud, s'ouvre la chapelle des fonts : une cuve baptismale munie d'un couvercle en cuivre, est encastrée à l'intérieur de l'autel votif, au niveau de la table, un volet plat monté sur charnière et fermant à clef protège ces fonts baptismaux. Un retable, en bois sculpté et peint, figure les Limbes des patriarches. Actuellement trois statues, en plâtre polychrome, sont posées sur l'autel : saintes Catherine d'Alexandrie et sainte Madeleine, de part et d'autre de saint Michel; à l'extérieur de la grille en fer forgé de cette chapelle, sur un socle en bois, se dresse la statue, en terre polychrome, de Jeanne d'Arc, figurée en jeune paysanne, un genou à terre, avec une quenouille, mains jointes, elle regarde les trois saints.