D'après les cartes postales anciennes, avant la Première Guerre mondiale, existait une église dont la tour-porche semble présenter une origine romane avec un portail probablement du 18e siècle comme le reste du bâtiment. Après la guerre de 1914-1918, alors que l'église était endommagée, la commune n'a pas adhéré à la coopérative de reconstruction des églises, mais demanda une indemnité conséquente qui permit à l'architecte nancéien Lucien Lavocat de la reconstruire avec l'entreprise France-Lanord et Bichaton. L'édifice bombardé de nouveau en 1944, a été entièrement rebâti par l'architecte Jean-Roland Belin et livré au culte le 18 juin 1961.
Église paroissiale Saint-Martin
Dossier IA54030121 réalisé en 2015Fiche
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Église - vue extérieure
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Œuvres contenues
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Croix d'autel n°1
Igney, Grande Rue
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Pupitre-thabor
Igney, Grande Rue
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Pierre d'autel
Igney, Grande Rue
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Tabernacle
Igney, Grande Rue
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Garniture d'autel (1 croix d'autel, 5 chandeliers d'autel)
Igney, Grande Rue
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Croix de procession
Igney, Grande Rue
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Ostensoir
Igney, Grande Rue
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Ciboire
Igney, Grande Rue
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Chandelier d'autel, modèle n°1 (4 exemplaires)
Igney, Grande Rue
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Calice avec 1 patène et 1 boite de calice, ensemble de style Art Déco
Igney, Grande Rue
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Croix d'autel n°2
Igney, Grande Rue
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Station n°1 d'un chemin de croix
Igney, Grande Rue
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Chandelier d'autel, modèle n°2 (4 exemplaires)
Igney, Grande Rue
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Plateau à burettes
Igney, Grande Rue
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Navette à encens
Igney, Grande Rue
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Seau à eau bénite et goupillon
Igney, Grande Rue
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Patène
Igney, Grande Rue
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Encensoir
Igney, Grande Rue
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Plateau de communion
Igney, Grande Rue
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Gong d'autel
Igney, Grande Rue
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Baiser de paix
Igney, Grande Rue
Sommaire
Vocables | saint Martin |
Dénominations | église paroissiale |
Aire d'étude et canton | Meurthe-et-Moselle - Blâmont |
Adresse |
Commune : Igney Adresse : Grande Rue |
Période(s) |
Principale :
3e quart 20e siècle
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Dates |
1961,
daté par source
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Auteur(s) |
Auteur :
Belin Jean-Roland,
Jean-Roland Belin
(28 07 1909 - )
architecte,
attribution par travaux historiques
Architecte de la Deuxième Reconstruction, il a travaillé entre 1947 et 1954 à la réparation des églises d'Harbouey et Montreux. Il fut maire de Blâmont de 1966 à 1983. Cliquer pour effectuer une recherche sur cette personne. Auteur : France-Lanord et Bichaton,
France-Lanord et Bichaton
entrepreneur de maçonnerie,
attribution par travaux historiques,
attribution par source
En 1865, deux maçons créent à Nancy l'entreprise Perrin & Bichaton, ils sont rejoints vers 1870 par un tailleur de pierre, Jean-Baptiste France Lanord. A partir de 1886, après le retrait de Pierre-Eusèbe Perrin, l'entreprise qui a pris le nom de France-Lanord et Bichaton, œuvre sur les nombreux chantiers industriels et privés de Nancy, participe aux ouvrages de fortifications Séré de Rivière ; dès 1895, concessionnaire du système Hennebique, elle emploie le béton armé, et accompagne le mouvement Art nouveau. Les chantiers de la Première Reconstruction donnent une impulsion nouvelle à celle qui est déjà l'une des grandes entreprises de bâtiments et travaux publics de la région. La période de l'entre-deux-guerres correspond à l'apogée de l'entreprise qui compte plusieurs milliers d'ouvriers, une sablière, une carrière, des installations de dragage et de transport fluvial, un parc impressionnant d'engins de chantier, ses réalisations comptent la brasserie de Sain-Nicolas-de-Port, le grand séminaire de l'Asnée à Villers-lès-Nancy, le siège de l'Est républicain, des maisons de ville, des lotissements, ainsi celui du Placieux à Villers-lès-Nancy. La crise qui touche le secteur du bâtiment dans les années soixante-dix, ne l'épargne pas. L'activité de menuiserie se développe et la branche maçonnerie s'oriente vers des domaines spécifiques, restauration de monuments historiques, ravalement, taille et sculpture de pierre, où sa compétence reconnue lui confère une forte identité patrimoniale. Cliquer pour effectuer une recherche sur cette personne. |
La façade de l'édifice est percée d'un oculus qui surmonte le portail ; la tour-clocher est située hors œuvre sur le côté nord. L'église présente une nef de trois travées et un chœur polygonal ; sous la tribune sont répartis de part et d'autre du portail, les fonts baptismaux et le confessionnal. L'ensemble est couvert par une voûte parabolique. Les autels latéraux sont constitués d'une poutre verticale, dans laquelle s'encastre une planche horizontale ; une statue au sommet de chacune des poutres représente le titulaire de l'autel dont le nom est gravé sur la tranche de la table : "la Mère du Sauveur" et "saint Martin guérit un lépreux".
Dans le chœur, une poutre et une croix, contemporaines de l'aménagement intérieur de l'édifice, accueillent les statues, en bois polychrome, de la Vierge, de saint Jean et du Christ composant un calvaire ; les statues du 16e siècle proviendraient d'un bâtiment précédent.
Murs |
béton
béton armé
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Plans | plan allongé |
Techniques |
vitrail
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Représentations | saint Martin |
Précision représentations |
Les verrières du chœur sont signées Antoine-René Giguet, peintre-verrier associé à l'atelier Benoît de Nancy. Elles figurent les deux charités de saint Martin, Martin partageant son manteau et la Messe de saint Martin. Dans la nef, les motifs géométriques des verrières évoquent l'Art nouveau. |
Statut de la propriété |
propriété de la commune
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Enquêteur du pré-inventaire à l'Inventaire général de Lorraine.
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