"En 1202, Thibaut, comte de Bar établit sur les habitants de Romont une redevance" (sources : Lepage et Charton).
A la fin du 16e siècle (1583), la seigneurie de Roncourt est donnée par René d'Anglure, seigneur de Lignéville, de Bourlémont et gouverneur de La Mothe à la famille à la famille Menu qui vient d'être anoblie par le duc Charles III de Lorraine (sources : Pelletier, Ambroise. Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois. Chez Thomas père et fils Imprimeurs-libraires, 1758).
La seigneurie est ensuite transférée à Nicolas Hennequin, comte de Fresnel (vers 1760), puis au sieur de Stack (originaire d'Irlande) en 1784. Le château de Roncourt est semble-t-il à l'abandon au 18e siècle, le comte de Fresnel ne s'en servant que rarement comme un "pied-à-terre de chasse". Lors de son acquisition, M. de Stack dépense 30 000 francs pour sa reconstruction et 22 000 francs pour les peintures du salon et des autres pièces. Le domaine comprend alors aussi une grande ferme, un colombier, des engrangements et des écuries. La chapelle initialement en bois sur un caveau humide, dépendait à l'origine du château et a été cédée à la commune de Roncourt vers 1800. Sa cloche est bénie en 1774. Elle est bordée au nord par le cimetière jusqu'à son déplacement en 1786. (sources : Monographie de Roncourt - 1888 - AD88-11T28/292). Reconstruite à la fin du 19e siècle, la chapelle utilise des éléments remployés provenant peut-être de l'ancienne chapelle : colonnes, pierres sculptées et des panneaux de bois de la porte d'entrée...
Par mariage, le domaine passe au début 19e siècle aux familles de Fleury, puis Bigot en 1864. Il est utilisé en tant que ferme au début du 20e siècle (vers 1906). Les communs servant d’engrangement sont dépouillés des aménagements intérieures et le corps de bâtiment sud est détruit. Dans la grange, la date "1959" a été tracée dans l'enduit (non vue). Le château est acheté en 2006 par Yann Wehrling (illustrateur et homme politique) pour en faire des tables et chambres d’hôtes. Le colombier est en cours de rénovation en 2017, en prévision d'y installer une chambre.
Une annexe accolée en façade Est a été détruite (visible sur le cadastre napoléonien de 1841, et plusieurs pierres d'encadrement ont été trouvées enterrées lors de la fabrication de la terrasse récemment). Des vestiges enfouis non loin à l'est du château laisse à penser à un autre corps tel que suggéré sur le schéma dressé à la fin de la Monographie de Roncourt, par Crouvisier en 1888 (AD88-11T28/292).